Une fois encore, les livres auront eu la part belle sous le sapin. Et c’est tant mieux ! La bibliothèque s’est agrandie. Canapés, fauteuils et plaids douillets sont là pour accueillir de nouvelles séances de lecture. L’hiver permet cela aussi, une forme d’exercice pour l’esprit. Voici donc une sélection de mes dernières découvertes.
Ambiance coin du feu pour ce roman épique de Daphné du Maurier, que je ne cesse de découvrir. Le Général du Roi qui se savoure comme une tasse de thé, à l’anglaise. Passions, châteaux et passages secrets, batailles et complots, autour de l’amour impossible d’une infirme et d’un chevalier. Le tout dans une écriture limpide et imagée, un petit bonheur pour les amateurs de Jane Eyre et autre Charlotte Brontë.
Plus sombre mais tout aussi magnifique, l’écriture de cette 7ème symphonie, La symphonie de Leningrad, qui fera lever le siège de Leningrad, grâce à la résistance surhumaine de ces musiciens condamnés à réussir dans des conditions abominables. Quand la beauté absolue jaillit de la souffrance la plus extrême. Un premier roman réussi que je vous recommande sans hésiter.
On change de registre avec le prix Nobel de littérature 2017, le plus anglais des japonais, Ishiguro, signe avec Les vestiges du jour, un très beau roman d’introspection sur fond de ballade dans la campagne anglaise, avec les confidences d’un majordome old school mais charmant, témoin de son temps et de la fin d’un monde. Un roman délicat et subtil, empreint d’humour anglais. Très agréable
Plus subversif, l’un des premiers romans de James Baldwin, La chambre de Giovianni, sur le drame du trio amoureux, paru dans les années 50 aux Etats-Unis ou quelque soit la combinaison retenue, nul ne peut espérer atteindre le bonheur : David amoureux de Giovanni et d’Hella, Hella amoureuse de David, Giovanni amoureux de David. Un roman qui fit scandale, notamment dans sa façon explicite de décrire l’amour homosexuel.
Laisser un commentaire