Escapades littéraires...

De l’été et des livres …

Propice à la lecture, l’été est la saison du livre ! Il est temps de consacrer du temps à cette pile laissée en jachère au pied du lit ! de choisir des livres sérieux, des beaux textes classiques, des grandes sagas historiques, des romans légers et drôles… Bref… de se faire plaisir, de s’offrir une évasion au gré de belles pages… numériques ou papier, à chacun son support. 

Une sélection estivale, mes dernières lectures… à vous de jouer ! Bel été à tous !

Du temps pour quelques grands sagas ? En voici trois, très différentes…

  • Une plongée dans l’univers de la musique et de l’opéra de l’époque et les multiples péripéties de la jeune femme au destin hors du commun : le magnifique Consuelo de George Sand
  • Une épopée basée sur de solides sources historiques pour cet épisode méconnu de l’histoire de l’Islande. Une découverte de la vie des turcs et marchands d’esclaves du 17ème siècle, du peuple et de l’esclavage : L’esclave irlandaise, deux volumes passionnants aux éditions Gaïa.
  • Un parcours initiatique sexuel dans une Asie dangereuse et corrompue où les menaces de guerre ne sont jamais loin, où la vie d’un enfant compte peu. Shim Chong, fille vendue, est un roman empreint d’un grand souffle épique et engagé, plonge dans l’histoire de la prostitution, de Taïwan à Singapour…

          

Envie de légèreté ?

  • Un premier roman habilement construit sur un pan historique méconnu de la vie de René Descartes, son oeuvre en construction, son rapport aux femmes : Les mots entre mes mains
  • Un Paris de début de siècle, dont les milieux bourgeois et populaires pour le décor de cette bande-dessinée : L’apache et la cocotte. Un beau travail historique (architecture et mode) et une attention particulière à l’argot parisien dans les dialogues. Savoureux.
  • Un roman épistolaire, La chorale des dames de Chilbury, où se croisent personnalités attachantes, secrets de famille, histoires d’amour et visions sombres de la guerre. Un régal, traité avec cet humour anglais délicieux, sans omettre la gravité du contexte, l’héroïsme et le courage. Dans la lignée du Club littéraire des amateurs d’épluchures de patates.
  • Une nuit à Rome. Très belle histoire sur l’amour et sa définition, sa façon de l’envisager au fil du temps et de l’éternel combat entre la passion destructrice et l’amour apaisé et complice. Nostalgique et romantique.

    

On relit ses classiques ?

  • Les affinités électives de Goethe. Un roman aux allures romantiques mais pas seulement tant l’auteur étudie le comportement humain sous le prisme de phénomènes physiques et chimiques. Il en résulte, au-delà de la morale, d’un traitement fin dans l’analyse des mécanismes amoureux.
  • Une vieille maîtresse de Barbey d’Aurevilly. L’éternel trio amoureux dans les affres de la passion et de la souffrance, dans un roman publié en 1851, qui fit grand scandale. Les atermoiements et tempêtes intérieures sous la plume introspective d’un Barbey d’Aurevilly : un régal !
  • La vie devant soi de Romain Gary.Prix Goncourt controversé en 1975, ce romain de Romain Gary alias Emile Ajar, prend les mots d’un enfant qui n’est pas allé à l’école pour exprimer un quotidien pas toujours rose. Touchant et étonnant de modernité, à la lecture d’aujourd’hui.

    

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Un livre en automne

Même si l’automne tel que nous le connaissons tarde à s’annoncer, les congés de Toussaint offrent une jolie parenthèse de lecture. Entre ballades et feux de cheminées, une petite moisson et de longues heures de plaisir en perspective. Je suis ravie de ma sélection et encore plus de la partager avec toujours un seul credo : pas de prétention à l’exercice critique, à la tentative forcément vaine de l’analyse mais juste un moment de bonheur, de délectation et de jubilation.

Ainsi, j’ai ce rituel, un peu enfantin certes, de m’imposer une pause à quelque trente pages de la fin du livre, pour retarder le moment où je devrais quitter ce monde que m’offre l’auteur, ses personnages, ses digressions qui m’incitent à réfléchir sur une citation qui reflète avec tant d’acuité et de justesse ce que je pense profondément sur la vie, le destin, l’humain.

Je n’oublie pas que les livres furent pour moi un voyage infini, un refuge permanent qui m’a ouvert l’esprit et sauver de l’ennui, au fond d’une campagne isolée et peu sensible à la puissance des mots.

Que je me désole aujourd’hui du caractère presque exotique des livres pour certains, ou superflu pour d’autres, de cette rencontre avec les mots, une histoire et tout  ce bel imaginaire rencontré au fil des pages. Le goût du silence, la douce concentration d’un rendez-vous choisi pour une pause salutaire dans un quotidien où l’information nous dévore, abonde jusqu’à l’écoeurement.

Mes dernières lectures sont donc à votre disposition pour qui a pris la peine de s’initier à mon univers. Bel automne !

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