Même si l’automne tel que nous le connaissons tarde à s’annoncer, les congés de Toussaint offrent une jolie parenthèse de lecture. Entre ballades et feux de cheminées, une petite moisson et de longues heures de plaisir en perspective. Je suis ravie de ma sélection et encore plus de la partager avec toujours un seul credo : pas de prétention à l’exercice critique, à la tentative forcément vaine de l’analyse mais juste un moment de bonheur, de délectation et de jubilation.
Ainsi, j’ai ce rituel, un peu enfantin certes, de m’imposer une pause à quelque trente pages de la fin du livre, pour retarder le moment où je devrais quitter ce monde que m’offre l’auteur, ses personnages, ses digressions qui m’incitent à réfléchir sur une citation qui reflète avec tant d’acuité et de justesse ce que je pense profondément sur la vie, le destin, l’humain.
Je n’oublie pas que les livres furent pour moi un voyage infini, un refuge permanent qui m’a ouvert l’esprit et sauver de l’ennui, au fond d’une campagne isolée et peu sensible à la puissance des mots.
Que je me désole aujourd’hui du caractère presque exotique des livres pour certains, ou superflu pour d’autres, de cette rencontre avec les mots, une histoire et tout ce bel imaginaire rencontré au fil des pages. Le goût du silence, la douce concentration d’un rendez-vous choisi pour une pause salutaire dans un quotidien où l’information nous dévore, abonde jusqu’à l’écoeurement.
Mes dernières lectures sont donc à votre disposition pour qui a pris la peine de s’initier à mon univers. Bel automne !
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