Irlande, années 50. Le beau domaine irlandais de Ballyroden perd son propriétaire Rodrick, le patriarche de la famille. Vie fastueuse de l’avant-guerre, paris aux courses hippiques, grands bals et autres séjours dans les grandes stations balnéaires ont mis les héritiers face à la réalité : ils sont ruinés et perdront le domaine s’ils ne trouvent pas de solutions. Transformer le château en maisons d’hôtes apparaît comme une option crédible pour Benjamin, le fils aîné et sa cousine, au grand dam de l’oncle Hercules, de la tante Consuello qui refusent de changer leur train de vie fastueux, et de tante Anna Rosa, excentrique et loufoque, perdue dans un autre temps, perpétuellement à la recherche de sa parure en diamants, un trésor perdu qui serait bien utile.
Ils reçoivent alors trois londoniens fortunés qui vont devoir s’accoutumer à cette demeure et ses habitants originaux, et découvrent le travail et les contraintes inhérents à leur nouvelle vie. Pas si simple quand on a depuis toujours vécu au-dessus de ses moyens.
A la fois comédie de moeurs et satire sociale, l’auteur nous déroute par un mélange de style classique, dans la pure tradition des auteurs victoriens et la modernité du parallélisme entre anciens et modernes, jeune et vieille génération. Théâtral et vivant, on se régale des truculences des anciens et de la découverte de la pénibilité au travail des plus jeunes. Très divertissant que ce brin d’autodérision.
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