La littérature anglaise me ravit et l’époque victorienne en particulier, vous l’aurez remarqué. Elisabeth Gaskell, découverte au hasard d’une visite au Salon du livre, il y a quelques années, compte parmi ces auteurs que je ne me lasse pas de lire.

Amie de Charles Dickens et de Charlotte Brontë, cette romancière britannique peint avec justesse les classes sociales qu’elle observe ou celle dont elle est issue. Elle leur donne chair et imprègne ses histoires de vérité, avec des descriptions et un vocabulaire  adapté. Elle dépeint des femmes de caractère, actives et dotées de sens critique, pas toujours représentatives des standards féminins de son époque !

Je vous livre ainsi mes dernières lectures de cet auteur, (le mot autrice me fait bondir tant il est vilain!).

Son premier roman Marie Barton autour de la condition des ouvrières anglaises à l’ère industrielle. Admirable tant le détail historique dont il fait preuve que dans l’étude fine des personnages. Son dernier roman, certes inachevé puisqu’elle mourut avant le dernier chapitre (réédité récemment avec la fin imaginée par son éditeur de l’époque au regard de leurs échanges) est également un régal  Femmes et filles.

    

N’oublions pas également le roman Ruth, jeune couturière, enceinte et abandonnée, dont la rédemption prendra des années, roman qui souligne l’hypocrisie de la société de l’époque. Enfin, le savoureux Cranford, son second roman, très connu, où les dames se piquent de mondanités et de culture, l’ensemble décrit avec ironie et humour en dénonçant ses tyrannies mondaines.

Lectures à l’anglaise donc, et dont la BBC fit maintes séries, que je vous recommande de visionner in English of course !